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vérités et mensonges

Jésus de Nazareth : je suis une légende

1 Août 2018, 06:24am

Publié par Didier Lamouche

Certains soutiennent que Jésus n’a jamais existé. Ils ont raison !

           La seule référence que possède le monde chrétien occidental sont les           « témoignages » fantasmagoriques des quatre évangiles canoniques, qui n'ont pas tout à fait valeur de livres d’Histoire.

Ils dépeignent un personnage légendaire aux actes miraculeux.

Légendaire : pas de corps, pas de tombe, pas de lieu de naissance précis, pas d'enfance, de maison où il a vécu, ni d'objets lui ayant appartenu ...

Les chrétiens d’aujourd’hui sont bien réticents quant à l’existence d’extra-terrestres, et pourtant, dans le récit légendaire des évangiles canoniques, Jésus en a tout à fait le profil.

Si l’on considère l’Humanité sur ses sept mille dernières années (invention d’une écriture 3300 BC),

_ dans toute l’Histoire de l’Humanité, une seule femme est attestée avoir enfanté alors qu’elle était encore vierge.

_ dans toute l’Histoire de l’Humanité, un seul homme est attesté être ressuscité d’entre les morts. Pas à une autre époque de l’Histoire, pas dans un autre pays (???)

Ces deux personnes, ou personnages, vivaient dans le même pays, à la même époque, et étaient de même filiation (???)

 

Il n’y a que deux corps biologiques qui sont dit être montés au ciel :

_ celui de Jésus. Il n’y a eu que deux rapporteurs qui ne sont pas les témoins oculaires : Marc (16,19) & Luc (24,51)

_ celui de Marie, sa mère. Il n’y a eu aucun témoin, l’évènement est assis sur des légendes et la tradition orale.

Encore eux !?

 

« C’est beaucoup ! ...... mais ce n’est pas trop » (Boby Lapointe)

Les fondateurs de l’Église Chrétienne et Romaine ont bien pensé leur histoire.

Ce sont : Les Mystères de la foi

 

La mort de Jésus

Rien que la lecture des évangiles canoniques fait naître inévitablement chez tout lecteur bien éveillé, le doute quant à la mort de Jésus sur la croix.

L'évangile canonique selon Marc raconte :

Marc 15,25 C'était la troisième heure quand ils le crucifièrent.

L'évangile canonique selon Luc raconte :

Luc 23,44 C'était déjà environ la sixième heure quand, le soleil s'éclipsant, l'obscurité se fit sur la terre entière, jusqu'à la neuvième heure.

Luc 23,45 Le voile du Sanctuaire se déchira par le milieu,

Luc 23,46 et, jetant un grand cri, Jésus dit : " Père, en tes mains je remets mon esprit " Ayant dit cela, il expira.

Après un supplice de six heures, Jésus de Nazareth n'était certainement pas mort en croix.

Remarque : les deux condamnés, crucifiés en même temps que Jésus, ne sont pas morts (non plus) après six heures en croix, et on leur brise donc les jambes.

Jésus est ressuscité le troisième jour

Selon les évangiles canoniques, Jésus aurait été vu bien vivant, en chair et en os, après son crucifiement, non seulement par ses proches et ses disciples, mais aussi par bon nombre de gens à Jérusalem.                                                                        Il convenait donc de trouver une explication mystérieuse : il est ressuscité d'entre les morts.

Jésus est monté au ciel

Historiquement, il n'y a pas de tombe ni de corps de Jésus.                                        Comment s'en expliquer ? : Marc 16,19 « Or le Seigneur Jésus, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et il s'assit à la droite de Dieu. »

Marie était vierge à la conception de Jésus

Seul l'évangile canonique selon Matthieu utilise le qualificatif « vierge », et ce n'est pas pour qualifier Marie, mais la citation de la prophétie d’Ésaïe 7,14.
L'évangile canonique selon
Matthieu cite la prophétie d’Ésaïe de la version grecque de la Septante qui contient une erreur de traduction.
Ce qui n'est pas le cas de l'évangile selon
Matthieu en hébreu qui cite la prophétie d’Ésaïe dans sa version originelle.
Le mot
hébreu employé par Ésaïe est « 'almah » qui désigne une jeune fille nubile.
La
Septante traduit l’hébreu « 'almah עלמת » par le grec « parthenos παρθένος » qui désigne une jeune fille vierge.

Ainsi soit elle.

Tardivement, l’Église a voulu faire croire à ses adeptes que Marie était restée vierge toute sa vie. C’était sans compter sur ceux qui savaient lire et avaient lu les évangiles canoniques : ses frères Jacques, Joseph, Simon et Judas, et au moins deux sœurs (Matthieu 13,55-56 ; Marc 6,3).

L'assomption de Marie

Le tombeau de l'église du sépulcre de la Sainte Vierge à Jérusalem est vide :       le corps biologique de Marie a été élevé au ciel (?).

Le tombeau, construit au pied du Mont des OliviersMarie est censée avoir été élevée au ciel, date du Vème siècle. Son assomption s'est elle produite à l'instant de sa mort (Ier siècle AD) ou quatre siècles plus tard ?

Aucun texte du Nouveau Testament n'évoque la fin de Marie, et ce sont des textes apocryphes et des légendes qui ont comblé ce vide.

     Le 1er novembre 1950, le pape Pie XII par son « Munificentissimus Deus » définit et officialise le dogme de l'Assomption de Marie.

La place de leadership en Europe est libre

Après 313 AD et l’Édit de Milan, un petit noyau de chrétiens, certainement issus de l’aristocratie romaine, flaire l’aubaine de l’effondrement de l’Empire Romain d’Occident sous l’épée d’Odoacre en 476 AD, qui laisse des territoires sans un pouvoir unificateur. Le christianisme a traversé la méditerranée et sa doctrine altruiste plait à nombre de gens en Europe.

Pourquoi ne pas créer un pouvoir intemporel en installant une nouvelle religion qui légitimera les rois barbares ayant pénétrés en Europe et leur garantira pouvoir, richesses et reconnaissance à venir ?

Se démarquant de la religion juive dont elle est issue, installant son pouvoir sur les esprits des peuples d’Europe et ses élites dirigeantes, ceci la mènera aux richesses.

Il faut donc mettre immédiatement en place un dogme [les 4 évangiles issus des textes grecs sont orientés et canonisés dans le canon 60 du concile de Laodicée], bâtir de nombreux lieux de culte, des rituels [à leur début ils seront empruntés au droit romain], tous les outils du nouveau pouvoir qui évoluera lentement mais sûrement vers une théocratie voulue par la réforme grégorienne du XIème siècle et la politique du théocrate affirmé que sera Innocent III.

Les évangiles canoniques issus des codex grecs sont en parties orientés et falsifiés [mensonges, erreur de traduction tendancieuse, etc], les autres documents disparaissent ou si l’on ne peut pas, sont estampillés « apocryphes ». Le temps que tout se mette en place, une autre religion à la recherche de pouvoir (et de richesses) vient de naître et conquière rapidement le pourtour méditerranéen et encore bien plus vers l’Orient. L’Islam va rivaliser avec l’Église Chrétienne et Romaine dans bien des domaines, mais pour ce qui nous intéresse, elle ne lui permettra pas de détruire les ouvrages, notamment persans, qui relatent le voyage vers l’Est entamé par Jésus et sa mère, et par là-même sa survivance à son crucifiement.

Le haut-clergé sera issu dans sa grande majorité de l’aristocratie européenne.

Les peuples d’Europe vivent dans l’illettrisme et les textes liturgiques sont diffusés aux clercs en latin, quoique issus de documents en grec.

 

Pourquoi ces failles dans la doctrine,                                que l’on qualifierait aisément de mensonges ?

La vérité se trouve pourtant dans le dogme chrétien lui-même : les évangiles canoniques, que bien des croyants non pas lu, et n’en connaissent que des fragments ressassés par les clercs .......

Pour ceux qui les ont lu, de toute évidence, certaines parties des évangiles canoniques complets du IVème siècle ont été falsifiées ou ajoutées, mais pas les évangiles dans leur totalité.

Les latins du IVème siècle étaient tellement pressés et préoccupés à élaborer un dogme pour y asseoir leur nouvelle religion, qu’ils ont oublié de falsifier ou d’enlever les passages qui, par exemple, nous renseignent sur la durée du crucifiement (6 heures). Ils ne connaissaient manifestement pas ce supplice et la durée de l’agonie, car au IVème siècle, le crucifiement n’était plus usité dans l'empire depuis que l’impératrice Hélène, mère de l'empereur Constantin Ier, en avait interdit la pratique.

          L’erreur de traduction de la prophétie d’Ésaïe de la Septante, attribuant une virginité à Marie et répercutée au début de l’évangile canonique complet selon Matthieu, a bien servie les desseins des fondateurs.                                               Ou peut-être était-ce intentionnel ???

Il s’agissait de diffuser l’idée que Marie était bien vierge à la naissance de Jésus, et que Joseph n’était pas le géniteur. C'est à dire, avant tout de légitimer l’essence divine de Jésus.

L’existence de Jésus aurait pu rester une légende.

Ce serait sans compter sur la dualité historique entre Christianisme et Islam, qui n’a pas permis la disparition des textes des historiens orientaux qui relatent des épisodes de la vie de Jésus et Marie dans leur voyage vers l’Est post-crucifixion.