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vérités et mensonges

Néanderthal, idées reçues

29 Juillet 2018, 07:55am

Publié par Didier Lamouche

    Vision biblique de la genèse du Monde : Homo sapiens s’est très rapidement considéré comme le nombril de la planète bleue. Qu’en est-il réellement ?

En 1866, nos éminents scientifiques proposaient de le nommer : Homo stupidus. Heureusement pour lui, la règle couramment admise de la prime découverte fut retenue : voici l’homme de Néanderthal.

Était-il réellement aussi stupide que le prétendait Homo sapiens ?

 

Néanderthal était en Europe bien avant lui

Homo neanderthalensis est le seul membre de la famille humaine à avoir occupé l’Europe entre 450 000 et 40 000 ans BP.

Répartition de l'homme de Néanderthal en Europe (bleu), au Moyen-Orient (orange), en Asie centrale (vert), et dans l'Altaï (violet)

 

La limite nord de l’aire de répartition des néanderthaliens correspond grosso modo à la limite des glaces des glaciations Riss puis Würm, soit environ de 250 000 à 10 000 ans BP.

Homo stupidus

Lorsque Homo sapiens, homme anatomiquement moderne, est arrivé en Europe il y a environ 35 000 ans, l'homme de Néanderthal était à son niveau le plus avancé de son évolution. Son crâne, avec un volume allant de 1200 à 1700 cm³, était en fait plus grand que celui des Cro-Magnons, et même 10 % supérieur en moyenne à celui de l'homme moderne. Si la taille du cerveau est une indication d'intelligence, l'homme de Néanderthal aurait pu être plus malin que nous. Mais l'intelligence ne dépend pas uniquement de la taille du cerveau.

Le crâne de l'homme de Néanderthal avait une voûte de cortex préfrontal plus basse que les humains plus modernes, et il a été spéculé par conséquent, qu'ils auraient été moins efficaces pour les prises de décisions ainsi que pour la modération des comportements sociaux (???).

En revanche, Néanderthal possédait un plus grand lobe occipital, ce qui signifie que ses capacités visuelles, y compris la distinction des détails et des couleurs, étaient certainement meilleures que celle de l'homme moderne.

La parole

Les scientifiques ont longtemps affirmé que l'homme de Néanderthal n'était pas suffisamment évolué pour parler. Tout cela a depuis été démenti par la génétique.

Les chercheurs explorant l'ADN des restes néandertaliens ont trouvé la forme humaine d'un gène crucial pour le développement du langage. Le résultat indique que cette forme moderne du gène aurait pu apparaître beaucoup plus tôt que prévu chez les ancêtres des humains et des néandertaliens. Cependant, la présence de ce gène seul ne garantit pas que les néanderthaliens se soient effectivement parlé en utilisant quelque chose que nous classerions comme une langue.

La description d'un hyoïde néandertalien de la grotte de Kebara en Israël en 1989 a alimenté le débat scientifique sur l'évolution de la parole et du langage complexe. L'anatomie globale de l'hyoïde Kebara 2 diffère peu de celle de l'homme moderne.

Cependant, le fait que Homo néanderthalensis ait pu utiliser la parole ou un langage complexe reste controversé.

Le Néanderthal Kebara 2 date d'environ 60 ka et fait partie d'un squelette masculin adulte presque complet découvert en 1983. Des découvertes ultérieures d’hyoïdes d’hominidés fossiles supplémentaires ont suscité un intérêt renouvelé pour le potentiel de l’os à informer sur l’évolution de la parole et du langage complexe.

Celles-ci comprennent :

_ un hyoïde néandertalien partiel de la grotte d'El Sidròn en Asturies en Espagne, datant de 43 ka

_ deux hyoïdes du Pléistocène moyen attribués à Homo heidelbergensis de la Sierra de Atapuerca en Espagne, datant de 530 ka

_ un hyoïde « semblable au chimpanzé » attribué à Australopithecus afarensis de Dikika en Éthiopie, datant de 33,3 Ma

L'anatomie macroscopique de l'hyoïde chez les chimpanzés troglodytes, qui comprend une extension en forme de coupe ou une bulle, également présente chez le spécimen Dikika A. afarensis, est très différente de celle de l'homme moderne.

Os hyoïdes mâles de Homo sapiens et de chimpanzé troglodytes.

Notez que l’hyoïde humain (A) ne possède pas la grande et distincte bulle de l’hyoïde du chimpanzé (B).

« Des analyses macroscopiques grossières de l'anatomie de l'hyoïde Kebara 2 (Figure 2A), ainsi que de la SDR-034, ont montré que l'hyoïde de Homo néanderthalensis était quasiment impossible à distinguer de l'homme moderne. De même, les descriptions anatomiques et anthropométriques du matériau Sima de los Huesos montrent que l’hypoïde de Homo heidelbergensis était de type humain moderne. »

                   Figure 2. Tomodensitométrie d'Homo néanderthalensis                        (Université de Kebara 2, Tel Aviv - Israël).

« La similitude dans la forme générale ne démontre pas nécessairement que l'hyoïde Kebara 2 était utilisé de la même manière que celui de l'Homo sapiens. Les performances mécaniques des os entiers sont en partie contrôlées par les géométries trabéculaires internes, régulées par un remodelage osseux en réponse aux forces appliquées. Nous montrons ici que les hyoïdes humains néanderthaliens et modernes présentent également des architectures internes et des comportements micro-biomécaniques très similaires. Notre étude intègre une analyse détaillée de l'histologie, une reconstruction méticuleuse de la musculature et une analyse biomécanique computationnelle avec des modèles incorporant une micro-géométrie interne. Comme l'architecture interne reflète les charges auxquelles un os est régulièrement soumis, nos résultats concordent avec une capacité de parole chez les néanderthaliens. »

(Micro-Biomechanics of the Kebara 2 Hyoid and Its Implications for Speech in Neanderthals - Research article Décember 18, 2013 - Ruggero D’Anastasio, Stephen Wroe and contributors)

La boite à outils de Néanderthal

Les scientifiques ont longtemps dédaigné l'homme de Néanderthal, affirmant qu'il n'était pas suffisamment évolué pour utiliser des outils à l'instar de Homo sapiens.

Néanderthal et Cro-Magnon utilisaient des outils similaires et possédaient de manière globale une technologie et un style de vie comparables.

Nourriture

Beaucoup de gens imaginent les néanderthaliens comme des chasseurs dont le régime alimentaire était dominé par la viande de gros gibier.

Pourtant, ils possédaient une alimentation diversifiée, mangeant des moules et autres mollusques qui avaient été réchauffés pour ouvrir leurs coquilles, du poisson, des herbes à graines tel que le blé et l'orge qu'ils pouvaient cuire également, des légumineuses, des noix, des fruits et même des plantes médicinales au goût amer comme la camomille et l'achillée.

Inhumations

Néanderthal et Sapiens enterraient leurs morts, avec des ornements semblables, démontrant le même niveau de sentiments et de soins.

Effectivement les néanderthaliens ont été les premiers hominidés à pratiquer l'inhumation, bien longtemps avant que les Homo sapiens n'apparaissent. La plus ancienne preuve d'enterrement intentionnel chez les néanderthaliens remonte à 300 000 ans dans la grotte d'Atapuerca en Espagne. Quelque 15 dépouilles de néanderthaliens trouvées dans la grotte de Pontnewydd au pays de Galles montrent un enterrement délibéré des morts il y a 225 000 ans. Un autre exemple célèbre est la grotte de Krapina en Croatie, où plus de 70 néanderthaliens ont été trouvés cérémonieusement enterrés avec l'aide d'outils il y a 130 000 ans.

Médecine ?

Stanley Finger explique dans son livre Origins of Neuroscience qu'un crâne néanderthalien datant de 70 000 ans provenant de la grotte de Shanidar en Irak, montre des signes de blessures au crâne ayant été soignées. Il est donc possible que des néandertaliens aient eu une certaine connaissance des bases de la « médecine » avant qu'Homo sapiens ait même atteint l'Europe.

Art

L’anthropologue João Zilhão et ses collaborateurs (Université de Bristol, UK) ont déclaré avoir trouvé des coquilles sculptées peintes par des néanderthaliens d'il y a 50 000 ans dans la péninsule ibérique. Il s'agit de la preuve la plus ancienne que les néanderthaliens utilisaient des bijoux, mais aussi qu'ils pouvaient fabriquer de la peinture. Les découvreurs pensent qu'ils aurait également pu peindre leur corps.

Il a été proposé que les plus anciennes peintures rupestres, telles que celles de la grotte d'El Castillo en Cantabrie et des grottes de Nerja près de Malaga en Espagne, datant d'environ 40 000 ans, représentaient également le travail des néanderthaliens, ou éventuellement des premiers hybrides « Sapiens-Néanderthal ».

Il n'est pas surprenant de retrouver des origines de la peinture chez les néanderthaliens, compte tenu du fait qu'ils avaient un plus grand lobe occipital que les sapiens, ce qui aurait fait d'eux des artistes plus « visuels ».

Le feu

Ce n’est pas Homo sapiens qui a acquis la maitrise du feu. La domestication du feu revient aux anté-néanderthaliens d’Europe :

     Foyers de la couche 9 du site de Menez-Dregan - Finistère / 450 000 ans BP.

     Foyers du site 1 de Vertesszöllös en Hongrie / 450 000 ans BP.

Homo sapiens, migrant de son Afrique natale, a-t-il appris de Néanderthal les manières de faire du feu et de s’en servir en arrivant en Europe ?

Néanderthal et la colle

Des fragments de poix d'écorce de bouleau, découverts lors d’une fouille de sauvetage sur un site du Paléolithique moyen à Königsaue en Saxe-Anhalt en Allemagne, prouvent que les néanderthaliens ne se contentaient pas des matériaux adhésifs brut pour emmancher leurs outils, mais étaient capables de produire leur propre colle.

Telles sont les conclusions que livre Judith M Grünberg du Landesamt für Archäologie Sachsen-Anhalt, Halle, à partir des dernières analyses effectuées sur ces échantillons. Celles-ci révèlent une proportion élevée de bétuline, composante majeure et caractéristique de l’écorce de bouleau. L’état dans lequel a été retrouvée la poix indique qu’elle a été fabriquée par distillation sèche, à très basse température : 350°c environ.

Les datations C14 des deux morceaux confirment leur attribution au Paléolithique moyen : 48 400 ± 3700 BP pour l’un et 43 800 ± 2100 BP pour l’autre.

Trouvés en 1963-64 dans des horizons archéologiques associés à des artéfacts en silex Micoquien d’Europe centrale (Keilmessergruppen), ces fragments de poix avaient été pris pour de la simple résine. Ils ressemblent à de vieux morceaux de goudron noirâtres avec des cassures brunes.

Le plus petit mesure 2,3 x 1,4 cm avec une épaisseur de 0,6 cm pour un poids de 0,87 g.

Le plus gros 2,7 x 2,0 cm avec une épaisseur de 1,2 cm pour un poids de 1,38 g.

Tous deux modelés à la main comme le montre l’empreinte du bord d’un pouce, ont une forme ovoïde. Le second était manifestement attaché à un outil biface : les négatifs de quatre retouches sont visibles dans la partie centrale creuse du fragment.

 

Reste une question que l’archéologie expérimentale devra chercher à résoudre :

Comment a-t-on pu fabriquer ce type de poix durant le Paléolithique et le Mésolithique, sans l’utilisation de poteries et récipients allant au feu ???

 

La ficelle

L'homme de Néanderthal a aussi précédé Sapiens dans la fabrication de la ficelle.

Des perforations dans de petites pierres et des artefacts de dents provenant de sites néandertaliens en France suggèraient que les pièces étaient enfilées sur des ficelles et portées comme pendentifs.

Bruce Hardy et ses collaborateurs (Kenyon Collège de Gambier, Ohio) ont trouvé des fibres végétales minces de 0,7 millimètres de long, tordues ensemble dans des coquilles perforées sur un site du sud-est de la France occupé par les néanderthaliens il y a 90 000 ans.

L’équipe indique : « De telles fibres ne sont pas tordues ensemble par hasard », suggérant que les néanderthaliens en sont les responsables.

Les Néanderthaliens étaient tous les mêmes ?

Le proto-néanderthaliens sont apparus il y a quelques 400 000 ans, à une époque où nos ancêtres Homo sapiens étaient encore des Homo erectus assez primitifs, dotés de cerveau d'un volume de seulement 900 à 1100 cm³ (contre 1200 à 1400 cm³ pour l'homme actuel).

L'homme de Néanderthal a vécu en Europe jusqu'il y a 30 000 à 24 000 ans, lorsque sa présence disparaît progressivement de l'empreinte archéologique. Naturellement, il y a eu beaucoup de temps pour les proto-néanderthaliens d'évoluer en plus de 300 000 ans et de se diversifier en nombreuses sous-espèces.

(Genetic Evidence of Geographical Groups among Neanderthals - Research article April 15, 2009 - Virginie Fabre and contributors).

Il est probable qu'il existait une plus grande distance génétique entre les sous-espèces de néanderthaliens les plus éloignées, qu'entre les groupes ethniques chez les humains modernes.

Les amours de Néanderthal & Sapiens

« Tous les Eurasiens ont apparemment hérité de gènes néandertaliens divers liés au système immunitaire (par exemple les types HLA), y compris les gènes qui augmentaient le risque de certaines maladies auto-immunes comme le diabète de type 2 et la maladie de Crohn. Les caractéristiques physiques héritées de Néanderthal par les européens et moyen-orientaux comprennent des sourcils saillants, de grands yeux, de fortes mâchoires et des épaules larges. 70 % des orientaux ont également hérités de mutations dans le gène POU2F3, qui est impliqué dans la production de kératine et peuvent être responsables des cheveux lisses. »

Selon l'anthropologue canadien Peter Frost, le niveau actuel de diversité de couleur de cheveux en Europe aurait pris 850 000 ans à se développer, alors que Homo sapiens n'est présent en Europe que depuis 45 000 ans. Il s'agit d'éléments de preuve suffisants démontrant que les gènes pour les cheveux blonds ont été hérités par métissage avec les néanderthaliens.

Des tests ADN ont démontré que Néanderthal possédait la peau claire, et que certaines sous-espèces néanderthaliennes avaient les cheveux rougeâtres.

Homo sapiens n'a apparemment pas hérité de l'ensemble des gènes pour la peau, les yeux et les cheveux clairs en une fois, mais par le biais de croisement continu avec diverses sous-espèces de néanderthaliens en Europe, au Moyen-Orient et en Asie centrale, au fil de dizaines de milliers d'années. Il a été confirmé que les européens occidentaux de l'époque mésolithique avaient des yeux bleus, mais la peau foncée et les cheveux foncés.

« En ce qui concerne les gènes pour les yeux clairs, il y a une probabilité relativement élevée qu'ils aient été hérités aussi des néanderthaliens, plutôt que d'avoir émergé indépendamment chez les européens plus récemment. Cela n'a pas encore été prouvé que les néanderthaliens avaient les yeux bleus, verts ou noisettes étant donné qu'un seul échantillon de Néanderthal a été entièrement séquencé à ce jour. Mais la probabilité statistique que ces mutations surviennent et subissent une sélection positive chez l'homme de Néanderthal, qui a évolué depuis 300 000 ans dans les hautes latitudes de l'Europe, est beaucoup plus élevée que chez les européens Homo sapiens, qui ne vivent en Europe que depuis 45 000 ans et depuis moins de 30 000 ans dans le nord du continent.

Cependant, tous les groupes de néanderthaliens n’auraient pas eu les yeux bleus. Les néanderthaliens étaient génétiquement beaucoup plus diversifiés que l'homme moderne, qui partagent une ascendance récente trois fois plus proche dans le temps que les sous-espèces de néanderthaliens entre elles. Si les yeux bleus provenaient en effet d'hommes de Néanderthal, les différentes populations de néanderthaliens auraient pu passer les gènes pour les yeux bleus plusieurs fois à Homo sapiens en Europe, au Moyen-Orient ou en Asie centrale.

Il n'est même pas certain que les deux gènes principaux, OCA2 et HERC2, aient été transférés au même moment ou à la même tribu. Ces mutations pourraient seulement avoir convergées plus tard chez les européens.

Une autre alternative est que seulement un de ces gènes venait de Néanderthal, tandis que l'autre est apparu chez Homo sapiens (?)

Il a été confirmé que les européens mésolithiques d'Espagne et du Luxembourg possédaient la mutation de HERC2 pour les yeux bleus. »

 

Reconstitution d'un enfant néanderthalien de Gibraltar réalisée par l'Institut Anthropologique de l'Université de Zurich

 

Yeux, cheveux et peau : les hommes de Néanderthal sont censés avoir eu les yeux bleus ou verts, ainsi que la peau et les cheveux clairs. Après avoir passé de 300 000 ans dans les latitudes nordiques, cinq fois plus longtemps qu'Homo sapiens, il est normal que les néanderthaliens aient développé ces traits de caractère adaptatifs en premier.

Tous les non-Africains aujourd'hui possède une proportion à peu près égale d'ADN de néandertalien. Cependant les traits physiques néandertaliens plus visibles semblent avoir été hérités surtout par les Européens modernes et les Européens du Nord en particulier.

Voici une liste de traits qui distinguent les Néandertaliens des Homo sapiens, mais que vous pourriez également avoir hérité, si vous êtes d'ascendance européenne ou eurasienne occidentale.

Chignon occipital : une protubérance de l'os occipital à l’arrière de la tête qui ressemble à un nœud de cheveux. Vous l'avez si vous pouvez sentir un os arrondi juste au-dessus de l'arrière de votre cou à la même hauteur que les oreilles.

Crâne bas, plat et allongé : ce qui importe ici est en particulier le « crâne allongé », par opposition à l'arrière du crâne tombant presque verticalement, que l'on retrouve chez tous les peuples mongoloïdes et la plupart des peuples anatoliens et caucasiens, ainsi que chez les européens de l'est. Le crâne allongé est particulièrement fréquent en Scandinavie, dans les Îles britanniques et dans la péninsule ibérique.

Espace trigone postérieur à la troisième molaire : c'est-à-dire un espace vide derrière les « dents de sagesse ».

Tore supra-orbital : saillie osseuse du sourcil, y compris une cavité profonde entre l’œil et le sourcil.

Des yeux plus grands, plus ronds que la moyenne.

Nez large et saillant : l'angle de l'os du nez dirigé plus vers le haut que la moyenne, ne tombant pas droit comme un « nez grec ».

Des saillies osseuses sur les côtés de l'ouverture nasale : c'est-à-dire les os du nez formant un « triangle » entre le nez et les joues/orbites.

Peu ou aucune saillie du menton

Plus grand trou mentonnier dans la mandibule pour l'approvisionnement en sang du visage : cela signifie que le côté de la mâchoire et des joues sont plus grand ou mieux approvisionnés en sang que la moyenne. Cette circulation sanguine accrue pourrait entraîner des joues rouges, comme quand quelqu'un rougit, lorsque vous faites de l'exercice physique ou lorsqu'il fait froid.

Omoplates courtes et courbées : c'est-à-dire les os de l'épaule se courbant vers l'avant plus que la moyenne.

Doigts larges et arrondis : des bouts de doigts qui ont l'air aplatis, surtout le pouce Par exemple, si votre pouce fait plus de 1,5 cm de large.

La rousseur : c'est-à-dire le fait d'avoir des cheveux roux, ou des cheveux bruns avec des pigments rouges, ou encore des taches de rousseur naturelles.

La question demeure

Si vraisemblablement Sapiens a migré d’Afrique via le Proche Orient jusqu’en Europe, d’où venait Néanderthal, qui y était longtemps avant lui ?

Des très rares et très isolés Homo erectus européens d’il y a 2 millions d’années ???

Génération spontanée ???